Thursday, October 25, 2007

Bernard Matussière : A La Mode & Undercover



Photographe français, Bernard Matussière a commencé sa relation avec la photographie à l’age de 12 ans lorsque sa mère lui a donné son propre Rolleiflex.

A 16 ans Bernard travaille comme apprenti au laboratoire du journal ELLE à Paris. Deux ans plus tard il entre chez un photographe parisien, Emile Muller, ou il a fait plein labo, tirages géants, prise du vue en tous genres (viande, chausses, livres, voitures, tableaux) pour quelques années et ensuite il part pour le Japon. Il restera 2 ans à Tokyo en tant qu’assistant du photographe japonais Yoshiro Tatsuki. "J'ai fait plutôt la mode et les nues. C'était encore l'époque du kimono. C'ést un japon qui n'existe plus."

De retour à Paris (chez Muller), et après quelques tâtonnements, Matussière se spécialise dans la photo publicitaire ou il rencontre un certain succès: Les campagnes publicitaires se succèdent, travaux pour Levis, Peugeot, Renault, Chanel, Jourdan, Aubade, TF1, Canal+, Barbara, Dim, Interflora, EDF, Compaq etc... Depuis peu, Matussière partage son temps entre la publicité et des travaux plus personnels: expositions et reportages à travers le monde pour une ONG de chirurgiens “La chaîne de l’espoir," un livre qui sortira au printemps 2008.

Matussière a publié plusieurs livres: “Photographe,” en 1993 et “Mésaventures du Paradis,” livre sur Cuba avec l’Academicien Erik Orsenna. "Nue," chez Fitway Editions en 2005. Plusieurs expositions ont été consacrées à son travail: "La Corderie Royale" à la Rochelle, FNAC Paris; Edward Carter Gallery en 2002 à New York. Dernière en date, 2005, Galerie Track à Paris.

SIX QUESTIONS POUR BERNARD MATUSSIRE :

Quand as-tu commencé de travailler avec la photo numérique? Quels sont les advantages?

"D'abord je voudrais dire que la numérique n'est pas une évolution de l'invention de Daguerre – c'est une chose entièrement nouvelle qui fait des images, et c'est révolutionnaire.

J’ai commencé avec la numérique il y a quatre ans," dit-il. "Les avantages sont multiples : fini d'acheter des films, fini de developper les films dans des labo très chers, plus de polaroids et aussi rapidité – le labo ne ferme pas à 18 h et le numérique est ouvert le dimanche! On fait tout chez soi, d'abord, et ensuite la transmission est vraiment extraodinaire. C'est ça la nouveauté principale. On peut les envoyer de n'importe ou à n'importe quelle heure. C'est un monde complétement nouveau."

Tu utilise quel genre d'appareil de photo numérique?

"J'utilise le Canon EOS 1N, que j'ai acheté en 2005. Il y a 12 megapixels, et ça suffit pour tous genres de photos. Ça donne un fichier à peu près 9 mega en raw. Il y a des cartes mémoires qui portent 8 giga."

Dis-nous, comment la photographie a changé depuis le debut de la photo numérique?

"La photo a changé avec le numérique dans le sens ou tout le monde est photographe (Lagerfeld, Sliman, etc). On apprend plus la photo, on fait des photos tout de suite! Après on va dans un labo digital qui arrange tout sur l’ordinateur avec des heures de travail. Sur les téléphone mobiles, on peut avoir ou faire des carnet de notes en photos... c'est pas vraiment la photo, mais ça y ressemble... C'est une autre façon de s'exprimer. Ç'est de l'image, mais pas vraiment de la photo."

Pour l'impression, qu'est-ce qu'il faut savoir pour mieux imprimer les photos numériques? Papier, machines, tirages (ratio pixels - taille), etc.

"C'est pour les spécialistes comme vous, Lalande. On peut imprimer sur tas de supports différents, et des imprimates et des encres qui donnent des résultats multiples."

Dis un peu sur tes compagnes de publicité... Aubade... ça faisait arreter les voitures dans les rues de Paris!

"Aubade, j'ai commencé vers 1986 la série noir et blanc des femmes sans têtes habillées en souvêtments... un nouveau manniére de parler et vendre la lingerie. J'ai fait les prémieres 12 leçons d'Aubade. La numero un, par exemple, c'est... "Lui offrir un peu d'ivresse." C'était toujours sympas de rouler dans Paris et de voir mes images dans les abris bus! Et surtout de voir les gens les regarder."

Raconte-nous tes derniers projets...

"C'est la fabrication du livre sur mon O.N.G : La Chaine de l’Espoir qui sort en Avril 2008 – 250 pages de photos qui racontent en noir et blanc le monde qui n'est pas du côté des projecteurs."

Click here to see more work by Paris-based French photographer Bernard Matussière.

1 comment:

Anonymous said...

j'adore Aubade... et les premieres 12 leçons! super ton article sur B.

– Alice Merveille à Parisland!